Accorder le droit à l'erreur

Merci pour cette vidéo @CedricODM qui reprend un outil phare selon moi du principe d’'autonomie.
En effet, donner de l’autonomie implique obligatoirement que les collaborateurs fassent des erreurs…

Au hasard de mon surf sur la toile, j’ai vu un article intéressant qui parlait de ce droit à l’erreur et faisait aussi un focus sur le degré d’autonomie à laisser à ses collaborateurs.

Cet article utilise l’image de la ligne de flottaison d’un bateau.
Waterline

-> Il est acceptable de prendre une décision qui pourrait percer un trou dans le bateau tant que le trou est au-dessus de la ligne de flottaison afin qu’il ne coule pas potentiellement le navire.
Mais, si la décision pourrait créer un trou sous la ligne de flottaison qui pourrait entraîner le naufrage du navire, le manager est encouragé à consulter le collaborateur ou l’équipe afin qu’une décision concertée puisse être prise.

Si une erreur vous coûte un client, oblige un employé à démissionner ou s’avère très coûteuse d’une manière ou d’une autre, elle est en dessous de la ligne de flottaison et donc il faut intervenir pour apporter son aide sans être dans la punition.
Sinon, il faut donner la possibilité au collaborateur d’apprendre de ses erreurs en la corrigeant et donc cela lui permettra d’acquérir une expérience précieuse.

2 « J'aime »

Merci @nata pour l’analogie.

Mais même indiqué comme cela, je pense que la définition de la limite du droit à l’erreur n’est pas claire.
Je vais y revenir quand nous allons parler de la notion d’anti-fragilité.

Mais d’une manière générale, vous allez plutôt non pas noter les erreurs que font vos collaborateurs mais la manière dont ils en tirent bénéfice ou les corrigent.

Par ailleurs, je vais vous conseiller de faire beaucoup de petites erreurs là où ça vaut le coup d’en faire, c’est à dire là où l’effet de levier est fort : petite erreur mais gain potentiel important, plutôt que risque de perte important sans un gain potentiel important.

J’ai apprécié cet article sur le temps et la tâche, je vous le partage :

Il est intéressant aussi de constater que dans les décisions les plus futiles on peut se perdre.
Quand on délègue la decision au plus proche du terrain, comment gérer ce risque que les décideurs procrastinent ?

J’ai hésité à cross publier ce message dans d’autres espaces du forum mais est ce autorisé ?

Bonjour Nata,
Excellente métaphore que je découvre aujourd’hui. J’ai pour habitude , comme beaucoup, d’utiliser des images pour expliquer des concepts à mes collaborateurs ou mon entourage. Celle-ci est lumineuse !

Mise en parallèle de le stratégie de ‹ ‹ la boite noire › ›, l’évolution positive du collaborateur vers l’autonomie et l’efficacité est augmentée. (Black box thinking livre de Matthew Syed, bien résumé dans un podcast dev personnel de Gianni. L’idée est d’adopter le fonctionnement d’une boîte noire dans notre organisation de travail pour ne pas répéter les erreurs connues.)