Merci @DavidO pour ta question et merci PiuPiu pour ta réponse.
Oui, les principes restent les mêmes avec ou sans hiérarchie: il faut construire la confiance et le 1à1 est l’outil pour cela. Dans le cadre de projets par exemple, le chef de projet fait des 1 à 1 avec des collaborateurs transverses (sur lesquels il n’a pas forcément de lien hiérarchique direct). Il traite de la partie opérationnelle (le collaborateur parle / le manager parle) et laisse la partie « RH » (le futur) au responsable hiérarchique.
Et toi, est-ce le côté non hiérarchique qui te préoccupe pour la mise en place de ce nouvel outil? Quel est ton problème exactement?
Pour nourrir la discussion mon principal problème est que quand on s’organise en mode projet dans une organisation hiérarchique, le manager ne trouve pas sa place et vient trop souvent intervenir sur un périmètre qu’il a délégué. Donc oui pour les 121 avec les membres du projets mais comment interagir avec le manager pour l’amener à réfléchir sur sa place dans cette relation tri partite (collaborateur, manager, Chef de projet)
Je ne sais pas si je comprends exactement ton problème @olivier.hamon , mais quand un manager « prête » un membre de son équipe à un chef de projet, il ne lui délègue que la partie opérationnelle concernant le projet. Ce qui concerne l’opérationnel d’autres taches dont son collaborateur aurait la charge hors du sujet du projet reste de la responsabilité du manager, ainsi que toute la partie hiérarchique des 1à1 (la 3ème partie de l’entretien, quand on parle du futur).
Quel problème précis rencontres-tu avec ce manager? Quelles interventions de sa part te dérangent? De quelle périmètre délégué parles tu par exemple?
Lucie
Je vais te donner un exemple simple avec la sécurité (je ne stigmatise pas la sécurité mais c’est plus simple à caricaturer).
Nous avons un manager sécurité d’un collaborateur sécurité qui est chargé d’intervenir dans un projet de création d’un site.
Ce collaborateur va travailler avec l’équipe projet et contribuer pour trouver le meilleur compromis entre toutes les exigences (sécurité, fonctionnalités, planning, budget, RSE …).
Le responsable sécurité va lui arriver en disant que le niveau de sécurité n’est pas acceptable pour lui (sans vision transverse de tous les enjeux du projet). Finalement pour lui (s’il ne regarde que son point de vue sécurité) le meilleur produit c’est celui qui ne sort jamais( aucun risque de hacking
Nous sommes bien dans un manque de délégation et de confiance. Mais malheureusement ce comportement est de plus en plus d’actualité.
Merci Olivier, je comprends mieux. Effectivement, la clé dans la gestion de projet est que l’équipe projet partage une vision commune: le cap doit être le même pour tous et l’échéance (tuer les retards) la préoccupation principale du chef de projet. Les outils pour y parvenir sont développés dans la formation CPR qui pourrait peut-être t’intéresser .
Quand ce manager interfère avec le projet par le biais de son collaborateur, il n’est pas inclus dans cette vision commune. Qui, au delà du chef de projet, serait à même de partager ce cap et d’embarquer ce manager dans cette vision commune à l’équipe projet?
Une hypothèse qui me vient serait que mieux informé, ce manager se sentirait moins exclu et résisterait peut-être moins « par principe ». En pratique, il faudrait en amont (ou dans ton cas en correctif) clarifier avec le manager la répartition des rôles, et le fonctionnement souhaitable:
que gère le responsable projet ?
que gère le manager?
comment le responsable projet agit-il avec le manager
…etc