Normes sociales VS normes de marché

Je vous partage un sujet que j’ai abordé récemment dans mon podcast et qui, j’en suis sûr, va vous intéresser.

Ce sujet est la dualité entre normes sociales et normes du marché.

En résumé, nous vivons actuellement dans 2 mondes qui cohabitent.

:earth_asia: Celui des normes sociales
:earth_asia: Celui des normes de marché.

Le monde des normes sociales :

C’est le monde dans lequel nous rendons volontairement des services à des amis, à des proches, à sa famille sans rien attendre en retour :
:arrow_right: Aider son grand-père à couper les branches d’un arbre.
:arrow_right: Aider sa mère à fixer des étagères au mur.

Nous faisons ces actions bénévolement et les réaliser nous fait du bien.
Cela alimente notre côté « animal social ».

En parallèle nous vivons dans un autre monde : le monde des normes de marché.
C’est le monde dans lequel nous échangeons du temps ou un service contre de l’argent :
Salaire, loyer, intérêts, …
Là les règles sont clairES, il n’y a pas de bénévolat et pas de sentiment de bien-être une fois l’action attendu.
L’action réalisée est égocentrique : on fait ça pour gagner ça.

Ces deux mondes, à nouveau, cohabitent, mais l’équilibre est précaire.
:arrow_right: Si vous switchez brutalement d’une situation de normes sociales à une situation de normes de marché c’est catastrophique (l’inverse l’est également).

L’exemple le plus flagrant :

C’est Noël :christmas_tree:
Vous dînez chez belle-maman.
La soirée : au top.
Le repas : un délice.

À la fin du repas vous sortez votre chéquier et demande à belle-maman combien vous lui devez.
Vous pouvez être sûr que vous allez casser l’ambiance.
Pourquoi ?
:arrow_right: Car vous êtes passé(e) d’une norme sociale à une norme de marché.

Ces concepts appliqués au management.

Aujourd’hui les sociétés tendent à s’humaniser de plus en plus.
À être de plus en plus sociales.
À être de plus en plus familiale.

Et ça c’est super.

Sauf quand le directeur ou le manager impulse ce côté social par défaut.
Il n’y croit pas mais n’a pas le choix sinon il risque de perdre ses collaborateurs.

Là ça crée des dissonances.
Par exemple un PDG qui convoque ses salariés à chaque fois qu’ils ont 1 min de retard pour leur passer une brasse alors qu’il clame haut et fort que le plus important c’est la bonne humeur, l’esprit d’équipe et la joie de vivre.
(exemple vécu).

Attention, je ne suis pas en train de dire que le social excuse tout mais qu’il y a un monde entre hurler contre un salarié qui a quelques minutes de retard et hurler contre un salarié qui arrive 20 à 30 min de retard chaque jour.

Tout ça pour dire qu’en tant que manager il est important de définir la « norme » que l’on souhaite impulser dans son entreprise :

:arrow_right: Une norme sociale qui favorise la bonne humeur et l’entraide.
:arrow_right: Une norme de marché qui favorise la compétition entre les salariés et les avantages individuels

Et une fois ce choix fait il faut aligner sa communication, son action et sa stratégie en conséquence.

Alors, plutôt normes sociales ou normes de marché ?
Également, connaissiez-vous ces concepts-la ?

J’ai fais un résumé visuel de tout ça que vous pouvez télécharger juste ici : https://jry-coron.systeme.io/bibliotheque-privee/?sa=sa000149218008bcbbd8ff35d0a1c7f13d74530d6340

Jérémy Coron