Génial ! J’écoute déjà le podcast de Jenny Chammas - Femme Ambitieuse, Podcast très intéressant qui m’apprend beaucoup sur les émotions, le fonctionnement du cerveau, tout cela avec des exercices pratiques. Hâte d’écouter ce podcast 243
Très prometteur! Je ne suis généralement pas fan des catégorisations selon le genre, mais force est de constater qu’avoir connaissance de certaines spécificités quand on est manager, ça peut aider à mieux se connaître et donc à être plus efficace! J’attends donc avec impatience le podcast
Mon titre pour annoncer ce podcast dans le cadre des mails privés a choqué une abonnée et je voudrait vous donner mes arguments.
J’avais titré : « une femme peut-elle être leader ».
Et mon interlocutrice a été choquée sur la forme et me demandait si c’était de la provocation car on ne se poserait pas la question pour un homme. Selon elle, ce genre de message ne devrait plus se diffuser.
Je voudrais d’abord m’excuser si j’ai choqué. Ce n’était pas mon but.
Je suis d’accord avec : « on ne devrait plus se poser cette question ».
En revanche, je n’ai pas posé cette question par provocation. Je l’ai posée parce que beaucoup d’hommes et de femmes se la posent réellement.
Il ne s’agit pas de mettre en doute la capacité intrinsèque d’une femme à être leader, mais de questionner si l’environnement social est propice à son leadership. Et en fonction, de se demander si ses stratégies doivent être les mêmes que celles d’un homme.
Jenny est spécialisée en leadership féminin. Elle répond d’ailleurs très élégamment à ma question dans le podcast.
C’est marrant, je tombe par hasard sur cette discussion aujourd’hui, « Journée Internationale des Droits des Femmes »… et non « Journée d’la femme », hein.
J’ai trié mes mails et en effet c’est moi aussi l’objet de celui-ci qui m’a fait cliquer sur la conversation correspondante, comme cette abonnée dont tu parles je désapprouve l’usage de ce type de formules.
Je parle en tant que personne concernée par la question.
Si la question « une femme peut-elle être leader » se pose comme tu le dis pour beaucoup d’hommes et de femmes, c’est que certain-e-s en doutent, car celui ou celle qui pose la question sous cette forme sous-entend explicitement qu’ « une femme ne peut pas être leader », puisqu’à cette question fermée on ne peut répondre que « oui » ou « non ».
Il y a selon moi des questions que l’on doit se refuser de continuer à poser sous une forme si l’on veut voir le monde changer, lorsque celle-ci est problématique, car ces questions entretiennent le doute et sans aucun doute les femmes dans le monde n’ont vraiment pas besoin de ça.
Cultivons donc ailleurs que sur cette question notre sens de la rhétorique, de la dissertation et du marketing
Je propose donc : « Que dit une femme du leadership ? », car mieux encore que « comment développer son leadership au féminin », cette formule donne la parole à une concernée, sans généraliser car la question du genre, comment dire… c’est pas si simple