Quand faites vous vos reportings?

Bonjour à tous
Un récent message de Cedric relatif au cauchemardesques 1/1 quand ils servent d’espace pour le reporting m’inspire une question. Le reporting est nécessaire, la confiance n’exclut pas le contrôle etc
Quand et comment faire les reportings, surtout quand ton n+1 utilise les ouane tou ouane (qui sont de fait des reportings hebdomadaires) et qu’il attend lui même ce type de retour ?
Quand et comment faites vous vos reportings ?
Merci de votre éclairage
Bien cordialement
Danika

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Bonjour,
Tout d’abord, bien déterminer le profil de ton manager (pas toujours évident).
Il est probable que s’il pointe tes tâches, il a du C ou D…
Il faudra lui donner un peu « à manger » et trouver le point d’équilibre entre le « satisfaire » et l’ « irriter » :wink:
Progressivement, lui faire le retour sur les points essentiels et lui faire comprendre qu’une partie de ton rôle est de t’occuper des « détails » (sans l’avoir sur le dos :stuck_out_tongue_winking_eye:)
Tu peux éventuellement lui préparer des feeds-back « remontant » (sous couvert de Cédric, mais tu dois lui passer le message du type « quand tu… », « cela me génère ». Ne pas lui demander de changer son comportement, on a la possibilité pour nos « N-1 » mais pas pour nos « N+1 » (même si c’est parfois tentant).
Cédric a fait des podcasts « changer ton boss ». Je te recommande de les (ré)écouter.

De mon côté, quand je vois que mon chef est irrité, je donne un peu à manger (finalement, c’est quand même lui le chef…)
Par contre, j’ai de la chance car il m’a permis de mettre en place des réunions mensuelles d’équipe avec lui (dite « tactique ») et des réunions trimestrielles avec une partie de notre COMEX (dite « stratégique »). C’est à ces 3 moments, que j’adapte le reporting selon le contexte.

J’espère avoir un peu répondu à ta question.

Bonne continuation

Bonjour,
Première participation ici, je connais les podcasts mais pas encore tout ODM :slight_smile:
Je n’ai pas vu ce message de Cédric, mais d’après mon expérience, selon les cas on peut combiner 1à1 et « avancement ». Dans ce que j’ai expérimenté, c’est parfois même l’élément factuel sur lequel on peut appuyer certains feedbacks, et construire la suite. Du coup, je ne vois pas trop quel est le soucis avec ça, du moment qu’on arrive à l’objectif du 1à1. Avec d’autres il faut les 2, 1to1 et avancement, ça dépend vraiment des cas.
Pour ce qui est du 1à1 organisé par son propre manager, en effet, les recommandations de Fred_Block me parlent , et je me dis que si on a 30 minutes par semaine avec son boss, on doit pouvoir y caser nos propres attentes, comme solliciter subtilement son feedback, parler de votre mode de fonctionnement, des perspectives …etc => très concrètement ça signifie parvenir à « prendre la parole et lever un peu la tête » pendant une partie de 1à1 au milieu du reporting. Et si vraiment le reporting nécessite les 30 minutes complètes, on peut au moins exprimer ses préoccupations et demander un créneau dédié pour en parler ( un par un au début).
L’idée n’est pas de changer votre boss, mais simplement de vous exprimer et partager les sujets importants à vos yeux. La façon de s’y prendre dépend évidemment du profil du boss, mais en général quand on sollicite humblement leur avis ou leur aide, beaucoup sont ravis de la demande :nerd_face:

J’espère ne pas être à côté de la plaque :slight_smile:

Bonjour @Danika,

il y a du chemin à faire sur le management en France et changer son boss, cela va demander du temps et de la patience mais faut bien avoir conscience que tu marches sur des œufs dans ce sens de la hiérarchie.

Si c’est le reporting qui l’intéresse et qu’il te coupe souvent la parole (profil D ou rouge), il va falloir t’adapter et répondre en premier à ce qu’il l’intéresse après il sera certainement plus détendu pour aborder d’autres thèmes.

Je te conseille également de lui demander tes objectifs de façon claire et précise, cela te permettra de mettre en œuvre des actions pour y arriver, il faut vraiment faire converger vos intérêts communs et il doit bien y en avoir.

Le podcast sur « mon chef est un pervers narcissique » m’avait bien fait rire.

Ne lâches rien !

Piupiu

  1. « La confiance n’exclut pas le contrôle », c’est de Lénine. :wink:

Quand ma conjointe dit qu’elle va quelque part, je ne contrôle pas… parce que je fais confiance.
➜ La confiance exclut le contrôle.

  1. Dans mon expérience des 1-à-1, les personnes ont tant de choses à partager que le reporting est impossible.

  2. Première question à se poser : quel(s) est/sont les intentions ou objectifs du reporting ?
    Ça sera d’autant plus facile ensuite de voir quelles formes ça peut prendre. Par exemple mise à jour d’un doc partagé ou d’un écran Google Data Studio via des données mises à jour au fil de l’eau, avec un message périodique (fréquence quotidienne ? Hebdo ? Quinzo ? Mensuelle ?..) dans un canal de discussion pour notifier les bonnes personnes de l’évolution des indicateurs.

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