Bonjour Lucie,
je pense qu’on est bien au delà du 1 à 1 et du feedback à cette étape. Je suis alerté par des étudiants, l’équipe n-1 de sa brutalité, problèmes de management, de communication. Plus toutes les petites boulettes qui nous remontent ou sont réglés par ses n-1.
Alors oui en 1 à 1, j’ai montré que telle façon de communiquer entrainait telle réaction/conflit envers les équipes, étudiants. Que si j’étais au courant, de telle micro chose, ça me faisait perdre du temps, la ou cela aurait du être réglé par elle, dans un esprit constructif. Elle s’est mise sur la réserve depuis, mais on ne sent pas une réelle adhésion, comme je vais le ressentir avec les autres cadres, ou c’est fluide, on est sur la même ligne, du constructif, du participatif.
Le principe d’amélioration, elle l’a accepté, mais je dirais plus pour se « sauver les fesses » quand elle a senti que ça commençait à mal tourner pour elle. Donc sans grande convictions, et la réponse aux équipes c’est « ils m’ont demandé de », Je dois faire du participatif, je ne peux pas le faire en si peu de temps.
Depuis combien de temps cela dure? On va dire qu’on a mis du temps à s’en apercevoir, sur le papier tout était nickel. Les chiffres, les indicateurs, la question est plus sur le comment. Nous avons eu des premières alertes en voyant passer quelques mail assez brutaux, du type « apprenez à vous débrouiller » à un étudiant qui demandait de l’aide pour faire son cv. Elle est responsable relation entreprise et placement des étudiants de notre école. Ce fut mon premier signal.
Une autre étudiante n’a pas été payé par son entreprise, elle a mis beaucoup de temps à réagir, quand les autres professeurs se sont mobilisés, pour appeler les associations et faire des paniers repas. Elle sa seule réponse était, l’entreprise ne peut pas la payer elle a un problème de trésorerie. Oui merci mais on fait quoi en attendant? je ne sais pas! Quand elle a vu qu’il y a eu une réaction solidaire des profs à sa place, elle s’est sentie bête et a aidé cette jeune fille. Mais la encore sans convictions, et c’était trop tard. On va dire que depuis février soit 2 mois et demi, depuis que nous surveillons de prêt, chaque semaine nous apprenons des cas comme ceux la.
Quelle émotion je crains en lui annonçant? de la pitié, de la peine, peut-être, devant sa possible réaction. Et de me sentir perdu dans mes arguments, parce que je ne vois pas de fil rouge sur une chose précise. Il y a des problèmes de management, communication, de l’incompétence pour régler des choses qui nous remontent et qui ne devraient pas…la ou je vois de la fluidité avec les autres membres de l’équipe.